METEOSAT | Extrait site EUMETSAT | Lycée Pape Clément PESSAC @ |
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EUMETSAT a déjà lancé trois satellites
de la série Meteosat opérationnel et un quatrième, Meteosat-7, a été lancé le 3 septembre 1997. De ce fait, la continuité du système Meteosat
actuel est assurée jusqu'en 2006 au moins. A cette date, une seconde
génération de satellites Meteosat, en cours de réalisation, lui succédera et
assurera le service opérationnel jusqu'en 2012. Un nouveau système, en orbite
polaire, est en cours de préparation.
Le système Meteosat observe l'espace en continu avec une grande fiabilité pour le bénéfice d'une très large communauté et transmet toutes les trente minutes des images de la Terre et de l'atmosphère obtenues dans trois bandes du spectre (visible, infrarouge et vapeur d'eau). Toute une série de produits météorologiques sont extraits de ces images. Meteosat capte également les données transmises par des plates-formes automatiques de collecte de données situées dans des sites difficiles d'accès en mer, ou bien installées sur des aéronefs. Meteosat dissémine également des informations météorologiques sous forme de graphiques ou de textes.
Depuis décembre 1995, EUMETSAT exploite
elle-même ses satellites Meteosat dans son nouveau centre de contrôle des opérations
de Darmstadt, en Allemagne. Ce Centre est l'une des composantes d'un
nouveau système au sol qui comprend également une Station sol principale, implantée
à Fucino en Italie et des stations émettrices à Bracknell, Royaume-Uni, Toulouse,
France, et Rome, Italie.
Les progrès réalisés dans le domaine scientifique et dans
la précision des prévisions météorologiques numériques exigent la disponibilité
de données satellitales plus fréquentes et plus élaborées. C'est dans cette
optique qu'est préparée la nouvelle série de satellites Meteosat Seconde Génération
(Programme MSG), qui sera constituée, comme la série actuelle, de plates-formes
stabilisées par rotation. Les satellites embarqueront toutefois des instruments
présentant de nombreux perfectionnements, dont un nouveau radiomètre qui produira
des images du globe toutes les quinze minutes dans douze canaux du spectre.
Les données de MSG, plus fréquentes et plus complètes, aideront les prévisionnistes à reconnaître et à prévoir rapidement les phénomènes météorologiques dangereux que sont les orages, le brouillard ou le développement "explosif" de petites dépressions qui peuvent rapidement devenir des tempêtes dévastatrices.
Dans le cadre de la
coopération avec EUMETSAT, c'est l'ESA qui est chargée du
développement du premier modèle de vol du satellite qui sera
lancé en 2000, EUMETSAT étant responsable de la fabrication des
modèles récurrents, de leur lancement, du développement d'un
nouveau système au sol et des opérations.
Alors que les satellites géostationnaires
nous donnent en permanence des images du disque terrestre depuis une position
équatoriale fixe par rapport à la Terre, les satellites en orbite polaire, qui
tournent à une altitude beaucoup moins élevée, transmettent des détails bien
plus précis des profils de température et d'humidité de l'atmosphère. Leurs
observations sont moins fréquentes mais globales.
L'absence de couverture dans certaines parties du globe, particulièrement sur l'Océan Pacifique et les continents de l'hémisphère sud, a conduit à renforcer le rôle des données des satellites en orbite polaire dans la prévision météorologique numérique et la climatologie.
EUMETSAT prépare
actuellement la contribution de l'Europe à un système
satellitaire en orbite polaire commun à l'Europe et aux
Etats-Unis. EUMETSAT assumera la responsabilité de l'orbite du
matin, les Etats-Unis celle de l'après-midi. Les instruments
EUMETSAT seront embarqués à cette fin sur la série de
satellites Metop développée en coopération avec l'ESA. Lancé
en 2003, Metop-1 sera le premier satellite opérationnel d'une
série destinée à assurer un service jusqu'en 2015 au moins.
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