L'histoire de l'eau
L'histoire d'un cycle

Les découvertes des temps modernes

Il faut attendre la Renaissance pour que la question du cycle de l'eau soit remise à l'étude à partir d'observations et non d'idées philosophiques. Léonard de Vinci (1452-1519) est l'un des premiers à s'insurger contre les affirmations d'Aristote et de Platon. Bernard Palissy (1510-1599) donne, lui, une interprétation correcte du cycle. Pierre Perrault (1613-1688), frère du célèbre conteur, effectue des mesures de précipitations, d'évaporation, de perméabilité dans le bassin de la Seine. Edmé Mariotte (1620-1684) démontre ensuite que la pluie ne se contente pas de ruisseler en surface, mais s'infiltre dans les couches poreuses des sols pour constituer des nappes souterraines. Edmond Halley (1656-1742), l'astronome britannique et homme de la célèbre comète, remarque que les évaporations de la Méditerranée sont équivalentes aux précipitations sur ses pourtours. En 1743, le mathématicien Alexis Clairaut (1713-1765) et Georges Buffon (1707-1788) mettent en évidence que "le cycle de l'eau ne peut être qu'atmosphérique". Il apparaît alors que c'est bien la même eau qui circule partout... recyclée sans cesse depuis plus de 3 milliards d'années...

    Au XIXème siècle, les progrès de la géologie - particulièrement de l'étude des eaux souterraines - et de la météorologie donnent naissance à l'hydrologie moderne.

    Mais il faudra attendre le début du XXème pour mettre au point des mesures hydrologiques incontestables et établir les connexions complexes qui s'imposent entre eau douce et eau salée, nuages et pluie, évaporation et condensation. 

 

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