Le cycle de l'eau
Le cycle de l'eau
En effet, une bonne partie
de l'évaporation de l'eau s'effectue via la transpiration des plantes.
Les racines des végétaux captent l'eau qui se trouve dans
le sol. Une fois parvenue aux feuilles, une partie de l'eau va s'évaporer
à travers les stomates des feuilles, micropores par lesquels l'eau
s'évapore. L'autre partie va servir à la photosynthèse.
Cette évapotranspiration
dépend de deux éléments : la chaleur fournie par le
rayonnement solaire et la quantité d'eau disponible dans le sol.
La quantité d'énergie
solaire arrivant à la surface terrestre est le facteur déterminant
de l'évapotranspiration. Le rayonnement du soleil, constant depuis
déjà 4 milliards d'années et pour cinq autres milliards
d'années, n'est pas en question. En revanche, l'évapotranspiration
est très sensible aux variations des climats et des saisons.
L'évaporation n'est
pas la même en été et en hiver, son importance diffère
également dans les pays froids ou chauds. L'évaporation est
beaucoup plus importante en été lorsque le rayonnement solaire
est le plus intense.
La transparence de l'atmosphère
joue également un rôle dans l'impact du rayonnement solaire.
On observe que les poussières contenues dans l'atmosphère
obscurcissent ce dernier et constituent un frein aux rayons du soleil.
Le rayonnement étant moins intense, l'évaporation sera réduite
d'autant. Au bout d'une huitaine de jours, période de transition
de l'eau dans l'atmosphère, les premiers effets se feront sentir
sur les précipitations, qui vont commencer à décroître.
L'évapotranspiration
dépend également de l'eau disponible dans le sol. En ce qui
concerne la végétation, lorsque l'eau se fait plus rare,
les stomates se referment et la transpiration se ralentit. La plante évite
ainsi de trop souffrir du manque d'eau. Lorsque ce dernier augmente et
qu'il atteint le minimum vital, la plante se flétrit puis meurt.